Que faire de son assurance-vie ?

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Le placement financier préféré des Français, avec plusieurs centaines de milliards d’euros déposés chez les assureurs, vit-il ses dernières années ? En effet, inexorablement, le rendement des assurances-vie fond à vue d’œil pour ne donner plus que 2% d’intérêts en moyenne… Alors, l’assurance-vie a-t-elle encore un avenir ? Faut-il se désengager pour trouver des rendements plus intéressants ?

Le début de la fin de l'assurance-vie ?

L’assurance-vie, le “couteau-suisse” des placements

Comme plus d’un tiers des Français, vous détenez peut-être une assurance-vie pour remplir un objectif précis comme :

  • préparer sa retraite,
  • transmettre son patrimoine,
  • épargner pour un projet à long terme (immobilier par exemple),
  • aider ses enfants,
  • protéger sa famille.

Bien sûr, toutes ces raisons sont valables. Mais, le rendement de l’assurance-vie actuel doit vous interroger sur le bon choix du support d’épargne choisi.
En effet, à cause de la baisse des rendements des fonds en euro, qui constituent le choix ultra-majoritaire des épargnants, l’assurance-vie ne constitue plus un placement très rentable sur le long terme.

L’immobilier, meilleur que l’assurance-vie

Comme vous le savez surement, le rendement de l’immobilier locatif performe mieux que l’assurance-vie. D’ailleurs, les contrats d’assurances-vie qui offrent les meilleurs rendements sont celles adossées à de l’immobilier tertiaire (bureaux, commerces) via des parts de SCPI.

Ce qui n’est pas le cas des autres assurances-vie, pour lesquels leurs gestionnaires, s’appuient sur les obligations des fonds en euro, pour garantir la restitution de l’argent placé à tout moment.

Seul bémol des fonds d’assurances-vie immobilière, c’est la restriction d’accès au plus grand nombre (droit d’entrée élevé) pour garantir la performance du contrat.

Alors, que faire de son assurance-vie ?

Si vous souhaitez garder votre assurance-vie et pour retrouver du rendement, il faut basculer sur des unités de compte, certes, plus risqué, mais plus rentable que les fonds euro. Sachez que, depuis 2005, il est possible de convertir un contrat monosupport en un contrat multisupport. Ceci en conservant l’antériorité fiscale (nombre d’années de détention) de votre assurance-vie. Les conditions à respecter : vous devez orienter 20% minimum de votre épargne vers des unités de compte en actions sans changer de compagnie d’assurance.

Si vous cherchez une alternative à l’assurance-vie, il n’y a que la prise de risque sur les marchés financiers et plus sûrement l’immobilier qui vous offriront de meilleurs rendements.

Acheter un viager avec l’argent de son assurance-vie

La récupération de votre argent de votre assurance pour l’investir dans l’immobilier peut être un meilleur choix pour vous.
D’ailleurs, en aparté, sachez que depuis la loi Sapin II, le Haut Conseil de Stabilité Financière pourra autoriser les détenteurs de votre contrat à limiter les retraits de votre argent.
Mais revenons à l’idée de prendre l’argent de votre assurance-vie pour l’investir en direct dans l’immobilier.

Toutefois, si vous n’avez pas suffisamment libérer de liquidités pour acquérir un bien locatif, vous devrez emprunter. Et, si votre banquier ne vous suit pas alors vous devriez vous intéresser à l’achat d’un viager.
En effet, l’acquisition d’un viager ne nécessite pas d’emprunter, car vous n’avez pas à débourser tout l’argent du bien immobilier. Seul le bouquet (apport) est à payer immédiatement chez le notaire.

Ensuite, chaque mois, plutôt que de verser de l’argent sur votre assurance-vie, vous allez payer une rente au vendeur. Ainsi, vous capitalisez votre épargne dans une tirelire immobilière.
A terme, vous aurez acquis un bien immobilier que vous pourrait faire fructifier, revendre, transmettre ou en obtenir une rente viagère comme pour une assurance-vie…

Alors qu’allez-vous faire de votre assurance-vie ?

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