Aujourd’hui, je reçois Pierre, un lecteur du blog afin qu’il partage avec vous son expérience d’achat de viager.
Bonjour Pierre, présentez nous le viager que vous avez acheté ?
Bonjour, j’ai acheté une maison en 2004 en viager occupé sur une seule tête : un homme âgé de 77 ans. A l’époque, j’ai commencé avec une rente 447€ sans aucun bouquet. J’ai payé les frais d’agence et les frais de notaire avec une somme d’argent que j’avais de côté.
Vous êtes passé par une agence spécialisée en viager ou une agence immobilière classique ?
C’est une agence traditionnelle qui m’a proposé cette opportunité d’investissement.
Aujourd’hui, quelle est la situation de votre viager ?
Actuellement, j’effectue toujours le service de la rente car mon crédirentier est toujours en vie. Je paie désormais 600€ de rente par mois. Cela est dû à l’indexation annuelle de la rente qui entraîne sa revalorisation sur le coût de la vie.
Malheureusement, j’ai eu des ennuis de santé qui ont entraîné la perte de mon emploi. Alors, j’ai dû puiser dans le reste de ma trésorerie pour assumer le paiement de la rente.
Allez-vous pouvoir continuer ainsi ?
Il est devenu difficile d’assurer cette rente car j’ai aussi mon propre loyer à payer pour me loger. Donc, j’envisage de revendre mon viager pour récupérer au moins le versement des rentes (> 50000 €). Seulement, l’estimation d’une agence très connue dans le viager, me permet à peine de récupérer 10000 € de bouquet.
Effectivement, étant donné que le crédirentier a 10 ans de plus aujourd’hui et une espérance de vie de 6 ans environ, le recalcul de ce viager n’est pas en votre faveur.
Clairement ! D’ailleurs, j’hésite encore sur l’issue de ce viager. Soit je le vends par moi-même pour économiser les frais d’agence (qui rogne mon bouquet), soit je continue à assumer ce viager pour mener à terme cet investissement viager. En fait, il reste encore une bonne affaire car les sommes déjà versées restent inférieures à la valeur immobilière de la maison.
Quel conseil donneriez-vous aux lecteurs du blog avant de se lancer dans un viager ?
C’est simple ! Il faut bien réfléchir pour acheter un viager occupé. Moi-même, je ne connaissais pas assez ce type d’achat avant d’investir. Donc, apprendre l’achat viager est primordial pour réussir un viager.
Merci Pierre pour ce témoignage. Tenez-nous informer de la suite de cet achat viager.
Si vous avez aussi une expérience d’achat en viager alors contactez-moi.
Merci à vous deux pour cette interview.
Quelle est la valeur actuelle du bien en question ?
Bonjour Fabrice et Pierre,
Merci pour ce retour d’expérience 🙂
Effectivement il faut bien réfléchir et on ne sait pas de quoi l’avenir sera fait, c’est ce qui me fait bien hésiter pour l’instant et qui me tourne plus vers l’immobilier « traditionnel » même si avec le viager on peut payer des biens de qualité bien moins cher.
Je pense que j’irais vers le viager quand je me serais bien installé et que je serais devenu propriétaire.
A bientôt,
Marc.
Bonjour,
@Pascal, la valeur du bien 105 000 €
Bonjour,
Merci pour ce témoignage et tous les échanges postés sur ce site, particulièrement intéressant.
Je me dirige vers une solution d’achat en viager, libre.
Je suis seule avec 3 enfants et je me dis « et s’il m’arrive quelque chose, que je meure avant le crédirentier », ce qui n’est pas très positif ok mais je pense qu’il faut bien étudier les options avant de se lancer… Comment cela se passe-t-il dans ce cas ??? Je ne pourrai plus payer la rente mensuelle, de fait… et comment sera exploité ce bien pour mes héritiers ???
Vous remerciant pour votre éclairage…!!
Bonjour Karine,
Vos questions sont légitimes et doivent effectivement être envisagées.
Je ne peux pas développer ici toutes les conseils que je recommande à un investisseur en viager.
Vous trouverez dans mon guide le détail complet de ces recommandations.
Cordialement,
Fabrice
Bonjour Karine, j’ai actuellement deux viagers et à chaque fois j’ai souscrit un contrat décès de la valeur vénale du bien. Si jamais il m’arrive quelque chose mon fils recevra 140 000 +149 000e comme ça il pourra payer les rentes jusqu’au décès des personnes.